Gigot bitume à Pierre-Bénite : une prestation (très) sportive avec VMA Construction
- chaudrondelulu
- 20 mai
- 3 min de lecture
Jeudi 15 mai, nous étions en mission gigot bitume à Pierre-Bénite, sur un chantier un peu… particulier. Une prestation commanditée par VMA Construction, un fidèle partenaire avec qui on travaille depuis nos débuts. Au programme : la formule du Chaudron, l’option bar, l’option tireuse à bière, les manges-debout et, cerise sur le chantier, un événement de présentation avec le COBATY Bourgoin Porte de l’Isère de Lyon. Clients, partenaires, collaborateurs : tout le monde était attendu pour un moment convivial autour d’un plat emblématique du monde ouvrier.
Une journée qui commence... dans les bouchons
6h45 : on démarre de Beaucroissant, fringants et motivés, avec le camion, la remorque et une bonne dose d’enthousiasme. Objectif : éviter les bouchons lyonnais. Résultat ? On tombe pile dedans. Forcément.
8h10 :Arrivés sur place, on découvre que le lieu de réception est au sous-sol. Original ! Sauf que pour y accéder, il faut passer par un escalier en colimaçon. Traduction : impossible de faire rouler quoi que ce soit, il faut TOUT descendre à la main. Le bar, les étuves électriques, les manges-debout ... Enfin bref, un vrai parcours du combattant.
L’impro, version professionnelle
Petite surprise de dernière minute : la veille au soir, on nous demande s’il est possible d’ajouter un accueil café le matin. Bien évidemment, c’est faisable, alors on adapte ! Une fois sur place, on apprend que la présentation officielle du chantier démarre à 11h, dans le même espace que notre installation. Double mission : préparer le service du midi tout en assurant un accueil soigné des participants.
On jongle donc entre les discours en cours et les préparatifs en silence (autant que possible, on travaille quand même avec des couverts en inox). Pas de panique, on a l’habitude de composer avec les aléas.
Apéritif surprise, service express
À 11h30, surprise : le client nous demande de lancer l’apéritif, alors qu’il était prévu à 12h. Pas grave, on s’adapte ! Pendant que les premières quiches réchauffent et que le bar se finalise, on sert les premiers verres. Finalement, avec les retards, les finitions du chantier et les discussions, l’apéritif démarre à 12h20. Ouf.
Puis tout s’enchaîne à une vitesse record : à 12h50, tout le monde passe à table. À 13h30, c’est plat, fromage et dessert engloutis. En moins d’une heure, les 60 convives ont dégusté leur gigot bitume avec efficacité et bonne humeur. Nouveau record battu !
À 14h30, les derniers invités quittent le sous-sol. À 15h30, tout est remballé (avec l’aide précieuse des ouvriers pour remonter le matériel). Retour à Beaucroissant à 16h30.
Une deuxième journée dans la foulée
Fin de la prestation ? Pas tout à fait. Car le lendemain, nouveau gigot bitume. Alors on recommence : on vide, on nettoie, on recharge, on passe en cuisine. Plonge, gratins, desserts, préparation des gigots, emballage, sauces... À 20h, la journée se termine enfin. Et là, seulement là : on peut trinquer.
En résumé : le gigot bitume, c’est (aussi) du sport
Entre les imprévus logistiques, les changements de dernière minute et le rythme soutenu, cette prestation à Pierre-Bénite nous a rappelé pourquoi on aime autant – et pourquoi on respecte tant – ce métier. Le gigot bitume, c’est bien plus qu’un plat convivial : c’est une organisation millimétrée, une équipe solide, et une sacrée dose d’adaptation.
Et malgré les galères, on y retourne toujours avec le sourire. Parce que voir les invités ravis, les clients fidèles, et l’odeur du gigot qui embaume le chantier... ça n’a pas de prix.
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